Marie est blessée par sept glaives qui s'enfoncent dans sa poitrine et forment autour d'elle une sinistre auréole!
Elle lève vers le ciel un regard suppliant et plein de confiance.
ND des Doleurs |
C'est Notre-Dame des sept douleurs ! Cette représentation émouvante nous rappelle les souffrances de Marie, l'une des nôtres, une femme de notre terre ; elle a donné la vie à Jésus et elle a connu la douleur incomparable de voir son fils mourir suspendu à la Croix.
ND des Douleurs |
C’est ainsi aussi qu’il faut du temps pour comprendre et la foi aux parents dont un fils ou une fille embrasse la vie religieuse. Le Tchad, notre pays, l’église Famille au Tchad aujourd’hui manque encore des filles et garçons pour s’engager dans la vie religieuse : devenir religieuse ou prêtre. Et à chaque fois que un ou une quitte sa famille pour l’aventure à la suite du Christ, sa décision ne laisse pas indiscret sa famille, ses parents et surtout sa maman.
Maguergue, Salesien tchadien et ses parents pendant ses Voeux Pertpétuels à N'djaména |
Quand son fils ou sa fille s’engage pour la vie ce n’est une perte mais bien on gagne
Les Voeux Perpétuels des 3 soeurs tchadiennes des Srs. de la Charité de ste. Jeanne Antide de T. |
Si le départ d'un enfant au postulat, au séminaire, au couvent comporte une part de deuil, de nombreux parents témoignent aussi des joies d'une relation nouvelle, plus intime avec lui. En quittant tout pour chercher Dieu, les consacrés entraînent à leur suite leurs parents dans un chemin de croissance spirituelle.
- La première douleur, qui annonce toutes les autres, est la prophétie de Siméon dans le temple de Jérusalem.
- la deuxième : La fuite en Egypte
- la troisième : La disparition de l'Enfant Jésus
- la quatrième Le portement de Croix
- la cinquième : La crucifixion
- La sixième : La déposition de Croix
- la septième: La mise au tombeau.
Rosaire de ND des Douleurs |
STABAT MATER DOLOROSA
Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en pleurs,
Quand son Fils pendait au bois.
Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive la transperça.
Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Dans le chagrin qui la poignait
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?
Qui pourrait dans l’indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?
Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtris.
Elle vit l’Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.
Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse ta mère me conduire
A la palme des vainqueurs.
Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.
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