mercredi 30 novembre 2011

L'AVENT, TEMPS D'ESPÉRANCE


L’AVENT, TEMPS D’ESPÉRANCE

L'Avent est un temps liturgique de préparation à la venue du Seigneur. Il souvient de la première venue du Christ au monde, à Bethléem, et nous avons mis notre espérance dans sa deuxième et dernière venue aura lieu à la fin des temps. Entre une venue et autre le Seigneur nous a accordé la vie et avec elle le temps de préparer notre rencontre personnelle avec Lui.

NOUS MENACE LE DESESPOIR
Parfois il y a des situations qui peuvent conduire à une crise de confiance entre nous. Par exemple:
• La dé-sécularisation et de larges secteurs de la société.
• Le sentiment prêt à relever les défis d'aujourd'hui.
• Quelques faits qui conduisent les positions de l'Église que nous ne comprenons pas.
• L'expérience de nos limites personnelles et fait de ne pas nous sentir valorisés et compris.
• La difficulté de trouver une pastorale plus créative et à la tentation d'obtenir des résultats immédiats.

SEULE L’ESPÉRANCE PEUT ÈTRE VECUE DANS LE CONFLIT
C'est précisément dans le contexte qui provoque notre désespoir où l'espérance devrait vivre. Chercher à  vivre l'espérance  dans un environnement sûr, loin de tout conflit, c'est tomber dans une illusion, une tromperie, une évasion.
Saint Paul nous rappelle que l'espoir doit être vécu dans la non-vision. Une espérance qui est vu n'est pas l'espérance (Rom 8,24 à 25). Par conséquent, nous interprétons la situation actuelle comme un «kaïros» sauveur, pour l'amour de Dieu fait  dans n’importante quelle situation, aussi difficile qu'il soit, toujours sortir victorieux (Romains 8.37 à 39, 5.5).

"LE DIEU DE L’ESPERANCE  Dieu » (Rm 15,13)
Tout au long de l'histoire du salut, Dieu apparaît comme le Dieu des promesses (Actes 1.4, Gal 3,16), le Dieu «vivant et vrai» (1 Th 1,9), le Dieu de l'avenir (cf. Est-43.18-21), le Dieu du salut (cf. Is 45,21, 49,26). Il a mis en marche l'existence humaine comme un projet de vie, pour cela il a fait de l’homme un être qui espère.
L'homme, appuyé  sur l'expérience de sa propre histoire, se sent responsable de lui-même et du monde, et il sait  que l'impossible est parfois possible grâce aux efforts de ceux qui agissent avec l'espoir. Lutte idéologique ou politique est un combat d'espoir pour une société plus juste et plus fraternel. Les découvertes scientifiques sont  aussi des raisons d'espérer.
Mais l'amour de Dieu à l'homme, se manifeste dans son dessein de salut, a élargi l'horizon de l'espérance humaine. Il devint lui-même du projet final de l'homme dans leur désir de bonheur et de vie éternelle.
En la communion de vie avec le Dieu vivant et vrai, l’homme trouve sa plénitude. Et cette communion nous mène à la foi en Dieu, toujours fidèle à ses promesses.
D'autre part, l'espérance de la foi ne tue aucune l'espérance humaine. Mais sans espoir en Dieu, les espérances terrestres sont vidées de leur contenu et Convertissent en  idoles.

«JESUS-CHRIST NOTRE ESPÉRANCE " (1 Tm 1,1)
Dieu sauve l'homme en son Fils, Jésus Christ, le Sauveur du monde (Lc 2:11, Jn 4,42), le seul Sauveur (Actes 4.12). Son nom est Jésus, «Dieu sauve» (Mt 1,21). Et toutes les promesses que Dieu fait à l'humanité ont été remplies en Lui (2 Cor 1,20).
En attendant en Jésus-Christ, le croyant est attendu dans tout ce qui sert son but ultime, alors l'espérance chrétienne est «meilleur espoir» parce qu'il est l'espérance de la gloire éternelle avec le Christ, notre Sauveur.

"RENÉS A UNE ESPERANCE VIVE » (1 Pierre 1.3)
Se Convertir à une espérance vive, c’est renoncer notre sécurité pour s'appuyer sur Jésus, le Sauveur, celui qui devrait venir, et nous ne pouvons pas attendre autre que Lui  (cf. Mt 11,3). Notre désespoir vient de celui des disciples d'Emmaüs (Lc 24,21), de nos faux espoirs. Alors ouvrons-nous à une espérance vivante et vive que signifie ne pas espérer  en  la force du « pouvoir » ou de « l’avoir », mais en Dieu. Cela implique:
• Le stress de ce qui n'a pas encore été atteint (Ga 5,5, de 8,24 à 25 Romains).
• La confiance inébranlable en quoi nous  pouvons faillir  (2 Timothée 1.12, Rom 4,18;    Phil 4.13, Romains 8:38-39).
•La  Patience et la persévérance dans la «preuve de l'espérance» (Rm 5,3 à 4, 8,25, 15,4).
• L'amour que tout le monde espère tout (1 Co 13,7).
L’espérance  nous doit conduire à voir la création  une espèce de «douceur cosmique", avec ce regard avec lequel Dieu nous contemplé comme «très bon» tout ce qui a été créé (Gen. 1,31), et, en particulier, nous devrait conduire à examiner tous les êtres humains avec le même amour avec lequel Jésus les regarda.

SIGNES D'ESPERANCE
Eglise présente un serviteur plus pauvres, plus évangélique et de l'humanité. Une Église qui, dépouillé de nombreux partisans et de triomphalisme, veulent vivre et être mus par une énergie de l'Esprit à la publicité de manière efficace l'Évangile à notre monde.
En tant que prêtres de ce nouvel Avent de l'Eglise et l'humanité, nous devons être, avant tout, «des semeurs d'espérance», qui ne cessent d'encourager et ouvert à tous les croyants, et non croyants, les chemins de l'espoir. Comme Paul, nous aussi nous savons qui nous nous sommes appuyés (cf. 2 Tm 1,12) et nous croyons que nous pouvons dire: «Je remercie le Christ Jésus notre Seigneur, qui m'a permis, elle m'a fait confiance et m'a confié ce ministère » (1 Tim 1,12).
L'Eglise, en ce "Temps d'Espérance», nous invite à la conversion pour pouvoir espérer adéquatement  la venue du Seigneur et à approfondir le mystère merveilleux de sa Naissance.

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