dimanche 3 juin 2012

LA RENCONTRE MONDIALE DES FAMILLES





La Rencontre Mondiale des Familles a eu lieu du 28 à aujourd'hui, le 03 juin à Milan, en Italie. Plusieurs couples tchadiens ont pris part à ce grand rendez-vous avec Mgr. Edmond Djitaangar, évêque de Sarh.

Nul n'ignore de nos jours que la Famille est la clé de tout: de la vocation, de la réussite, la foi chrétienne. Cette rencontre est un défi lancé aux foyers chrétiens des églises du Tchad. Quel est l'historique de cette rencontre:
La Rencontre Mondiale des Familles a été créée par le Pape Jean-Paul II en 1994 et programmée tous les trois ans. Elle s’est déroulée sur différentes sites: la première édition s’est déroulée à Rome, suivie par Rio de Janeiro (Brésil en 1997), de nouveau Rome (Italie, 2000), Manilla (Philippines, en 2003), Valence (Espagne, la première avec Benoît XVI, en 2006), Mexico (Mexique, 2009). En 2012, septième édition, l'actuelle à Milan . Les organisateurs de l’évènement sont le Diocèse de Milan et le Conseil Pontifical pour la Famille. Les Rencontres Mondiales des Familles sont traditionnellement caractérisées par deux moments: Le premier sous forme de congrès, l’autre est plus populaire. Le premier, qui s’étend sur plusieurs jours, prévoit des rencontres, des entretiens et en congrès sur le thème choisi par Benoît XVI, qui pour 201


sera «La Famille: le travail et la fête». Les opérateurs pastoraux sont particulièrement conviés à ces rendez-vous. Le deuxième moment est plus spécialement consacré aux fidèles, impliquant toutes les familles du Diocèse hôte et du monde. Il commencera le samedi avec une veillée de prière en présence de Benoît XVI, caractérisée par des témoignages de vie et de foi des familles provenant de différents Pays. Dimanche matin, ce sera le point culminant de la Rencontre: la Sainte-Messe célébrée par le Pape Benoît XVI face aux centaines de milliers de fidèles rassemblés pour l’évènement.

Lisons que ce Manus Africae nous dit à propos de la famille:


42. La famille est le « sanctuaire de la vie » et une cellule vitale de la société et de l’Église. C’est en elle que « se modèle de manière primordiale le visage d’un peuple ; c’est là que ses membres reçoivent les acquis fondamentaux ; ils apprennent à aimer en étant aimés gratuitement ; ils apprennent le respect de toute autre personne en étant respectés ; ils apprennent à connaître le visage de Dieu en en recevant la première révélation d’un père et d’une mère pleins d’attentions. Chaque fois que ces expériences fondatrices font défaut, c’est l’ensemble de la société qui souffre violence et qui engendre à son tour de multiples violences ».[76] 

43. La famille est bien le lieu propice pour l’apprentissage et la pratique de la culture du pardon, de la paix et de la réconciliation. « Dans une saine vie familiale, on fait l’expérience de certaines composantes fondamentales de la paix : la justice et l’amour entre frères et sœurs, la fonction d’autorité manifestée par les parents, le service affectueux envers les membres les plus faibles parce que petits, malades ou âgés, l’aide mutuelle devant les nécessités de la vie, la disponibilité à accueillir l’autre et, si nécessaire, à lui pardonner. C’est pourquoi, la famille est la première et irremplaçable éducatrice à la paix ».[77] En raison de son importance capitale et des menaces qui pèsent sur cette institution – la distorsion de la notion de mariage et de famille elle-même, la dévaluation de la maternité et la banalisation de l’avortement, la facilitation du divorce et le relativisme d’une « nouvelle éthique » – la famille a besoin d’être protégée et défendue,[78] pour qu’elle rende à la société le service qu’elle attend d’elle, c’est-à-dire lui donner des hommes et des femmes capables d’édifier un tissu social de paix et d’harmonie. 

44. J’encourage donc vivement les familles à puiser inspiration et force dans le Sacrement de l’Eucharistie, afin de vivre la nouveauté radicale apportée par le Christ au cœur des conditions communes de l’existence, amenant chacun à être un témoin rayonnant dans son milieu de travail et dans la société tout entière. « L’amour entre l’homme et la femme, l’accueil de la vie, la tâche éducative, se révèlent être des lieux privilégiés où l’Eucharistie peut manifester sa capacité de transformer et de porter l’existence à sa plénitude de sens ».[79] Il apparaît clairement que participer à l’Eucharistie dominicale est requis par la conscience chrétienne et en même temps forme celle-ci.[80] 

45. Par ailleurs, donner en famille toute sa place à la prière, personnelle et communautaire, signifie respecter un principe essentiel de la vision chrétienne de la vie : le primat de la grâce. La prière nous rappelle constamment le primat du Christ, et, en lien avec lui, le primat de la vie intérieure et de la sainteté. Le dialogue avec Dieu ouvre le cœur au flot de la grâce et permet à la Parole du Christ de passer à travers nous avec toute sa force! Pour cela, l’écoute assidue et la lecture attentive de l’Écriture Sainte au sein des familles sont nécessaires.[81] 

46. De plus « la mission éducative de la famille chrétienne [est] un vrai ministère, grâce auquel l’Évangile est transmis et diffusé, à tel point que la vie familiale dans son ensemble devient chemin de foi et en quelque sorte initiation chrétienne ou école de vie à la suite du Christ. Dans la famille, consciente d’un tel don, comme l’a écrit Paul VI, “tous les membres de la famille évangélisent et sont évangélisés”. En vertu de ce ministère d’éducation, les parents, à travers leur témoignage de vie, sont les premiers hérauts de l’Évangile auprès de leurs enfants. […]Ils deviennent pleinement parents en ce sens qu’ils engendrent non seulement à la vie selon la chair mais aussi à celle qui, à travers la renaissance dans l’Esprit, jaillit de la Croix et de la Résurrection du Christ ».[82]

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