lettre apostolique «Porta Fidei» ou « Porte de la foi » qui annonce l'Année de la foi.
Cette lettre apostolique veut préciser les contours de l'Année de la foi .Cette année de la foi sera ouverte le 11 octobre 2012 et terminera le 24 novembre, période du cinquantenaire anniversaire de l’ouverture de la deuxième session de Vatican II.
Par cette « Année de la foi », l’Eglise veut consolider les fondements théologiques, spirituels et pastoraux de la foi des catholiques opposés à chaque à différentes sortes de crise. Car
« Il arrive désormais fréquemment que les chrétiens se préoccupent davantage des conséquences sociales, culturelles et politiques de leur engagement, continuant à penser la foi comme un présupposé évident du vivre en commun », regrette Benoît XVI dans sa lettre « Porta fidei ». Le pape estime que ce présupposé est parfois tout simplement nié. Il déplore la « profonde crise de la foi qui a touché de nombreuses personnes ». Aujourd’hui particulièrement, « La foi se trouve être soumise plus que dans le passé à une série d’interrogations qui réduit le domaine des certitudes rationnelles à celui des conquêtes scientifiques et technologiques », note Benoît XVI. Pourtant, « l’Eglise n’a jamais eu peur de montrer comment, entre foi et science authentique, il ne peut y avoir aucun conflit parce que les deux tendent à la vérité ». « Le chrétien ne peut jamais penser que croire est un fait privé », précise le pape.
Cette année spéciale sera « une occasion propice pour introduire la structure ecclésiale tout entière à un temps de réflexion particulière et de redécouverte de la foi ». « Une invitation à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur » durant 13 mois. « Nous souhaitons que le témoignage de vie des croyants grandisse en crédibilité ». Dans la lettre Benoît XVI invite toute l’Eglise à s’associer à cette année spéciale.
La lettre évoque aussi les non croyants qui, « bien que ne reconnaissant pas en soi le don de la foi, sont quand même dans une recherche sincère du sens ultime et de la vérité définitive sur leur existence et sur le monde ». « Cette recherche est un authentique ’préambule’ à la foi, parce qu’elle met en mouvement les personnes sur le chemin qui conduit au mystère de Dieu ».
Dans le document, le Motu proprio sur l’Année de la foi, rendu public, Benoît XVI a rappelé que ce n’était pas la première fois que l’Eglise célébrait une telle année. Paul VI, en 1967, « en avait décidé une semblable pour faire mémoire du martyre des apôtres Pierre et Paul ». Deux ans après le Concile Vatican II, elle visait « au perfectionnement intérieur, à l’étude approfondie, à la profession religieuse, au témoignage actif de cette foi sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu ». L’annonce par Paul VI d’une ’Année de la foi intervenait dans le contexte mouvementé de l’après Concile, où l’Eglise traversait une crise profonde après la publication en octobre 1966 aux Pays-Bas, d’un nouveau catéchisme.
C’est vraiment une année de la foi pour beaucoup de diocèses qui célèbrent leur cinquantenaire d’évangélisation. Nous pensons en particulier au diocèse de Sarh, l’Eglise-Famille de Dieu à Sarh. Aujourd’hui, cette église a donné plus de 50 de jeunes, garçons et filles à la mission.
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