dimanche 18 mars 2012

HABEMUS DIACRES


ORDINATIONS DIACONALES DE 3 JESUITES TCHADIENS À ABIDJAN CE 24 MARS

Le samedi prochain, le 24 mars, à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, 3 de nos frère-compatriotes Jesuites seront appelés au premier sacrement de l’ordre. Erbi ALKALI, du diocèse de Mongo, Richard CHEFLENGAR et Lwanga NGUEHORNAN, du diocèse de Sarh seront ordonnés diacres. Nous savons pour arriver au diaconat il faut plusieurs années d’études, de discernement personnel, communautaire. Nos frères que voici ont enduré fatigues et peines pour étudier, prier et discerner leur vocation. Aujourd’hui ils vont quitter le monde laïc pour un autre, celui des clercs. 
Erbi Alkali, sj

 Dans la tradition catholique, le diacre (du grec diakonos, serviteur) est ordonné pour aider l'évêque et les prêtres à veiller sur les membres de la communauté, en particulier les plus démunis, tout en contribuant au service de la Parole de Dieu et aux sacrements (baptême, mariage). Dans les Actes des Apôtres (6, 1-6), les Douze choisirent sept hommes « de bonne réputation, remplis de l'Esprit et de sagesse », à qui ils imposèrent les mains et confièrent pour mission le soutien des pauvres. Dans les premiers siècles de l'Église. Comme tel le ministère du diocanat est très utile en Afrique et au Tchad. Nous souhaitons à nos frères un bon chemin vers le sacerdoce et qu’ils soient des diacres de la justice et de la paix à la manière de Monseigneur Oscar Arnulfo Romero, martyr de la justice.
Lwanga Nguehornan, sj

 En effet le 24 mars, c’est l’anniversaire de l’assassinat de Mgr. Oscar Romero. Trente ans ont passé depuis la mort d'Oscar Arnulfo Romero, archevêque de San Salvador, tué devant l'autel, le 24 mars 1980, alors qu'il célébrait la messe. Dans le climat de la guerre froide, dans cette périphérie que constituait alors l'Amérique Centrale, Romero vécut et prêcha la foi. Romero a été un évêque en des temps difficiles. Il se plaça lui-même et plaça l'Eglise comme un guide vers la paix, à une époque où l'on ne voyait pas d'issue politique pour le lendemain. Il croyait dans la force de la foi : 
 «Au-delà des tragédies, du sang et de la violence, il y a une parole de foi et d'espérance qui nous dit : il y a une issue … Nous chrétiens, nous possédons une force unique ». Il reste un modèle d'évêque fidèle. Monseigneur Romero fut un évêque au service de l'Evangile et de l'Eglise. Il avait pour devise épiscopale Avoir les sentiments de l’Eglise. Sa priorité : le salus animarum. 
Richard Cheflengar, sj

Pendant l’Angélus de la Semaine sainte, le 30 mars 1980, exactement six jours après l’assassinat de l’archevêque Mgr Romero, Jean-Paul II a proposé la réflexion suivante : Nous ne pouvons oublier ceux qui, de nos jours, ont subi la mort pour la foi et l’amour du Christ, ceux qui, de différentes façons, ont été emprisonnés, torturés, condamnés à mort et même moqués, méprisés, humiliés et marginalisés socialement. Le martyrologium de l’Église et les chrétiens de notre époque ne peuvent être oubliés. Il est écrit avec des lettres différentes de celles des temps anciens. Il existe d’autres sortes de martyres et une autre façon de rendre témoignage ; mais tout jaillit de la même Croix du Christ et complète la même croix de notre rédemption.

 Saint Oscar Romero intercède pour nous et pour nos 3 diacres, Erbi, Lwanga et Richad auprès du Père.

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